🌸Nashi
Assise par terre en train de dessiner une sorte de fleur, je commençais à m'ennuyer doucement. Le crayon rose que je tenais dans les mains était en train de danser dans cette dernière, pourquoi avoir choisi une fleur ? Je me rappelle avoir vu un champ il n'y a pas longtemps, rempli de fleurs, c'est peut – être pour cela que je dessine des fleurs roses. J'avais des véritables étoiles dans les yeux quand je les ai vu, je ne savais quoi dire, c'était magnifique, pas d'autre mot.
J'aurai voulu quitter ma chambre pour aller jouer avec Maman, mais on ne m'avait pas autorisé à sortir de cette dernière, j'ai pensé à sauter du balcon pour aller dans le jardin et rentrée par la porte d'entrée. Mais je me suis souvenue que la dernière fois que j'ai fait ça, j'ai réussi à me faire mal, j'avais du mal à marcher pendant un bon moment et on a failli me mettre un plâtre... Heureusement que les os durs... Pas comme Maman... Je dois avoir hériter ça de Papa... Qui sait...
Je commençais vraiment à m'ennuyer, mais bon, je n'ai pas vraiment le choix, je dois rester ici. Je me demandais parfois comment ce serait si j'étais à la maison avec Papa et Happy, peut – être que je ne m'ennuierai pas. Parfois, je peux m'imaginer dans cette maison, dans ma toute petite chambre que j'adore, même si j'étais dedans seulement pendant 1 journée, en train de dessiner ou de faire autre chose, mais pas du tout en train de m'ennuyer, comme si je ne connaissais pas le mot « ennui ». Là -bas, je n'étais jamais seule : Soit Papa s'occupait de moi, soit Happy jouait avec moi, sinon, je pouvais toujours aller à la guilde, je suis sûre que là -bas quelqu'un aurait bien voulu jouer avec moi, non ? Dans tout les cas, je ne serais jamais seule là -bas, il aurait au moins UNE personne pour s'occuper de moi.
Finalement, la porte s'ouvrit sur Maman, je rapidement lâchais le crayon que je tenais dans la main, sans faire attention, puis je venus me réfugier dans sa robe. Elle est doucement venue me caresser les cheveux, avant de me sourire tendrement, sourire que je lui ai directement rendue. J'étais tellement heureuse de la voir, on peut dire que c'était de la chance.
— Je ne t'ai pas fait trop attendu ? me demanda – t – elle doucement.
— Non, je dessinais, rigolé – je en me tournant vers mes feuilles.
— Je vois... s'approcha – t – elle de centre de la pièce.
Elle se mit à genoux, à côté de moi, alors que je lui présentais tous les dessins que j'ai pu faire jusqu'à maintenant. Elle ne faisait que me sourire, sans rien dire, il n'y avait que moi qui avait la parole dans cette pièce.
Mais après quelques minutes de présentation, maman décida de se lever de sa place pour faire quelques pas dans ma chambre, sous mon regard interrogateur.
— Dis – moi ma chérie, tourna – t – elle délicatement le regard vers moi, penses – tu qu'une question peut avoir deux choix ?
— Une question a toujours au moins deux choix, lui dis – je comme si c'était une évidence.
— Si on venait à te proposer à quitter le domaine, que ferais – tu ? se posa – t – elle une nouvelle fois à côté de moi.
— Je partirais sans aucune hésitation, dis – je sans aucune retenue.
— Pourquoi ? me questionna – t – il surprise de ma réponse rapide.
— Bah, parce qu'il n'y a rien à faire. Je m'ennuie moi, me mis – je à bouder comme une enfant de mon âge.
— Que ça ? L'ennui est ta seule motivation pour partir d'ici ? Ce n'est pas parce que tu n'apprécies pas le conglomérat plutôt, me taquina – t – elle.
— Ok, je rectifie mes paroles : Je partirais d'ici sans aucune hésitation car je m'ennuie et que je ne supporte pas le conglomérat, rigolé – je jouant de mes mains en disant tout cela sur un air taquin, et toi maman ? Si on te laissais le choix de partir, tu partirais avec moi, non ?
— Non, vois – tu, je resterais avec le vilain monstre qu'est le conglomérat, essaya – t – elle de me faire peur, quoi que... rectifia – t – elle ses dires, la vie éternelle avec lui risque d'être très ennuyante sans toi ma princesse, m'ouvrit – elle ses bras.
L'envie de rester avec elle, le plus longtemps possible, juste elle et moi étaient tellement forte. On pouvait considérer cela comme un caprice, il est vrai, même si je ne vois pas ça de la même façon que vous. Tout ce que je voulais, c'était m'éloigner du conglomérat, de ses mensonges et des ses stupides insinuations qu'il me fait seulement que nous sommes juste tous les deux à table.