𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟽 - 𝑄𝑢𝑒𝑙𝑞𝑢'𝑢𝑛 𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡 𝑒𝑡 𝑚'𝑜𝑏𝑠𝑒𝑟𝑣𝑒 ?

Je marchais depuis des jours, mes pieds me faisaient horriblement mal, à n'importe quel instant, je sentais que mes jambes pourraient me lâcher. Je n'étais plus qu'à quelles heures du village où se trouve la citrine. En partant du principe qu'elle y ait toujours.

Dans un coin de ma tête, ce mystérieux tueur me restait à l'esprit, et sur le fait que lui aussi chercher les pierres sans doute. Je n'arrivais pas à l'oublier, peut - être, d'où le fait que j'étais sur mes gardes, surtout à l'instant où j'ai pu rentrer dans le village.

Je n'étais encore qu'à ses portes, regardant ses deux grandes portes. On aurait pu croire entrer dans un château fort, mais non, ce n'était que l'entrée du village. Il y avait une sorte de corde, doublée, pour empêcher les visiteurs, ou les petits malins, de passer de l'autre côté, et donc entrer dans le village.

J'observais de loin ce qu'il y avait dans ce dernier : Les maisons était à moitié détruites, certaines portes était étalées au sol avec des substances assez doutes dessus, le sol avait l'air boueux en plus de sentir très mauvais, la végétation aussi avait pris le dessus, pourtant... Les fleurs, l'herbe... Tout ça, paraissait... Comment dire... Mh, étrange ? Oui, c'est ça, étrange. La végétation avait l'air malade, et me donnait enfin de vomir, rien qu'en la regardant de plus près. Je sentais qu'elle puait autant que le sol, voire peut - être pire. Ce village n'avait vraiment rien de charmant. Je peux comprendre qu'on ait peur de s'aventurer ici...

Selon les informations que j'ai pu récupérer, normalement, seulement une pierre se trouve dans un village. La citrine. Ce qui faisait mon affaire. Je voulais terminer cette... Mission ? Aventure ? Appelez cela comme vous le souhaitez. Mais je voulais partir de cet endroit le plus rapidement possible. Je voulais seulement... Partir rapidement de la mer de Topaze, et me rendre dans mon deuxième lieu d'exploration, lieu que je n'avais toujours pas étudier, je ne connaissais même pas encore le lieu que j'allais devoir explorer, la seule chose que je savais était le fait que les prochaines pierres étaient liées au rubis.

J'ai pris une longue inspiration, avant de passer la jambe au-dessus de cette double corde, pour retrouver mon pied plongé dans la boue. J'émis un petit gémissement de dégoût, avant de secouer la tête de droite à gauche, me disant que cela ne me servait à rien de vouloir faire ma princesse de bas étage, après tout, ce n'était que de la boue, à part me salir les vêtements, je ne vois pas ce qu'elle pourrait me faire de plus.

Malgré ce sentiment de dégoût, j'ai réussi à avancer mon deuxième pied dans le village. Et encore une fois, je le regardais très attentivement, me disant que j'allais peut - être remarqué un détail qui avait pu me passer sous la main, au premier regard. Mais non, il n'y avait rien de très particulier, le village n'avait rien de plus que lorsque j'ai jeté un premier coup d'œil.

Je me suis avancée encore un peu plus dans le village, la main posée sur mon sac, comme si j'avais peur qu'à n'importe quel instant, on pourrait me sauter dessus pour me le prendre. Je n'avais aucune arme sur moi, rien, même pas un couteau pour me défendre. Enfin si, j'avais bien cette épée, que j'avais pu remporter en même temps que ma première pierre précieuse, mais me serait - elle utile pour me battre ? Je ne sais même pas la manier, je pourrais facilement la faire tomber, et pourrait se retourner contre moi, sans même avoir le temps de comprendre.

— Nous nous rencontrons enfin.

Hein ? J'étais tellement dans mes pensées, que je n'ai même pas fait attention à ces paroles. Je me suis retournée, rapidement, pour voir s'il y avait quelqu'un, mais non, rien. Pourtant, j'avais comme senti une sorte de courant d'air.

Une nouvelle fois, j'ai senti quelque chose, mais cette fois-ci derrière - moi. Je me suis rapidement retournée, me disant que j'étais bien observée par quelqu'un, et que ce quelqu'un essayait de me faire tourner en bourrique. Mais c'est avec surprise, que je constate que cette personne, qui se trouvait maintenant en face de moi, n'était qu'autre qu'un homme d'une quarantaine d'année je dirais.

— Bonjour Mademoiselle, vous vous êtes perdue ?

— ...

J'étais sur mes gardes, je ne voulais pas me faire avoir comme la première fois. Par instinct, j'ai brandi mon épée en direction de cet homme, qui n'avait pas l'air si surpris de ma réaction. Au contraire, il avait toujours une de ses deux mains en avant, et son regard plutôt neutre. J'avais l'impression d'être comme analyser.

— Qui êtes - vous ? le questionné - je finalement.

— Vous êtes pas de la région, venez - vous de l'Est ?

— Je ne me répèterai pas, qui êtes vous ? insisté - je avec des yeux légèrement noirs.

— ...Mon nom est Simon, je récolte des baies de milles lieux dans les environs. Je ne fais que mon travail comme vous pouvez le comprendre, rigola - t - il nerveusement.

— Et comment réussissez - vous à respirer ? L'air de la Mer de Topaze est toxique, il est impossible de respirer cet air sans  s'évanouir.