𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟻 - 𝐿𝑒 𝑑𝑒𝑠𝑡𝑖𝑛 𝑗𝑜𝑢𝑒 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑚𝑜𝑖

La jeune femme tenait dans sa main la première pierre que je cherchais, c'était l'ambre. Je ne comprenais pas comment c'était possible, comment pouvait - elle la posséder et finalement, j'ai réussi à trouver une explication à cela : J'ai perdu le sens de l'orientation, j'ai pensé ne pas être de l'autre côté de la rive, mais en réalité, l'inconscience, dans laquelle je me trouvais, avait réussi à me faire perdre le nord et à oublier plusieurs choses.

— Comment avez - vous fait pour que j'oublie cela ? Que j'étais déjà de l'autre côté de la rive ? l'interrogai - je en reprenant mon calme.

— Les spores que tu as respirés avant de t'évanouir, rien de plus, me répondit - elle avec sourire comme une gamine, par contre, la personne qui a pu te sortir de cette forêt de spore n'a pas été très maline à te laisser seule après cela.

Comment ? Ah, je vois... Elle ne jouait que la comédie... En réalité, quand j'étais dans la petite maison de cette femme, il n'y avait pas que moi qui jouer un rôle, elle aussi, elle en jouait un. Elle me mentait, me disant que son mari m'avait sauvé, en réalité, elle a fait ça seulement pour me faire croire que je pouvais lui faire confiance aveuglément.

Mais alors... Qui est venu me sauver ?

La vision de mon rêve m'était directement revenue à l'esprit et cette voix masculine. Mes joues sont devenus rouges rien que d'y penser, de la fumée venait de sortir de mes deux oreilles. Ne me dites pas que c'est lui qui m'a sauvé ! Et j'étais inconsciente ?!

— Ah ! Non ! C'est une blague ! donnai - je plusieurs coups dans le sol, mais quelle idiote je suis ! J'étais sur le point de le rencontrer, et il va fallu que je tombe dans l'inconscience.

— Hum ? Mais de qui parles - tu ?

— J'y crois pas ! Mais alors ça veut dire qu'il a pu me voir, et il m'a... Il m'a... rougis - je rien que d'y penser, AH ! Mais quel pervers !

— Oh, tu parles de cette homme avec un masque ? C'est vrai qu'il est très charmant, il me fait pensé à ces personnes capables de réaliser l'impossible, je crois que vous appelez ça de la magie.

J'ai tourné un regard interrogateur vers cet esprit, elle venait de dire quelque chose qui m'avait bien intéressé. Un homme avec un masque ? Déguisé en homme qui fait de la magie ? Alors, ce serait lui ? Se cache - t - il de moi ? Si c'est le cas, pourquoi ? Il a peur que je le reconnaisse ? En partant du principe que je le connais.

— Pourrais - tu me parler un peu plus de cet homme ?

— Mais j'y gagne quoi si je te réponds ?

— Je promets de jouer avec toi, si tu acceptes de me donner la pierre en même temps que répondre à cette question, ça te va ?

— Mais tu gagnes plus de choses que moi.

Elle jouait bien la comédie. En réalité, cette femme n'était qu'une gamine, qui fait des caprices.

— Si tu gagnes, je t'offrirais tout ce que tu veux.

— Tu serais prête à me laisser dévorer des organes vifs ? Puis te torturer jusqu'à la fin des temps ? Ne te permettant aucune réincarnation ?

J'ai ravalé ma salive. Je ne devais pas lui montrer que j'avais peur, je devais rester forte face à elle, et faire comme si c'était qu'une discussion comme une autre. Je ne dois pas avoir peur.