𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟺 - 𝑈𝑛𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑖 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑚𝑎𝑙

Ðαтε : Jσυя 5, dυ 5ὲмε мσιѕ, dυ cαlεиdяιεя lυиαιяε ;

Lιευ : Pяσcнε dε lα мεя dε Tσραzε.

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J'ai vraiment cru que je n'arriverais jamais à destination. Il m'a fallu plusieurs jours de marche. J'ai déjà eu la chance de réussir à quitter la cité sans problème. Normalement, pour en sortir, il faut présenter des papiers officiels avec une autorisation, signé de la main de l'empereur, sinon, interdiction de sorti. Les gens attendent toujours des mois avant d'avoir réponse, et quand ils ont réponse, cette autorisation ne sert plus à rien.

J'avais eu de la chance dans mon malheur dans le sens, que j'avais réussi à esquiver les gardes, qui n'étaient vraiment pas très futés. Ils étaient encore jeunes, ce qui avait facilité ma tâche à pouvoir sortir. Je m'étais glissée dans une charrette, d'un petit commerçant, sans même qu'il s'en rend compte. J'ai rapidement quitter cet homme à l'instant où les portes de la cité n'était plus dans mon champ de vision.

Je l'avais simple remercier de l'intérieur, puisque je ne lui avais même pas adressé la parole. Je m'étais autorisée à faire cela, alors qu'on aurait pu me prendre pour une voleuse. J'ai vraiment eu beaucoup de chance, il faut l'avouer.

Trouver des vêtements a aussi était une chance. Je ne le savais pas, mais selon la carte que j'avais pu récupérer, il y avait un village, à seulement 2 jours de marche de la cité. J'ai pu m'y reposer ainsi qu'acheter des vêtements plus adapté à un périple, en laissant, généreusement, ma tenue à la dame qui a eu la gentillesse de me vendre ses vêtements moins chers que leurs prix initiales.

Pour arriver à la mer de Topaze, il m'a fallu plus de 3 jours, et malheureusement, il n'y avait rien, aucun village, la mer était parfaitement isolée. En même temps, vu les rumeurs que j'avais pu entendre à Daegan, le petit village où j'avais pu résider une nuit, les gens évitent cette endroit comme la peste, on raconte que les cadavres des criminels et des bandits sont lancés dans cette mer, et que d'ailleurs, la déesse Camélia se serait jeté, pour se donner la mort, dans cette mer. Il n'y a vraiment des rumeurs sombres derrière ce lieu. Je comprends mieux maintenant pourquoi une des pierres été placés là-bas.

Le lieu était peut - être merveilleux à l'époque, mais aujourd'hui, c'est un lieu inaccessible. Personne ne s'y rend. Le lieu parfait pour cacher un bijou d'une valeur inestimable.

— Voyons - voir, pris - je ma carte avant de la regarder en posant mes doigts sur plusieurs parties de cette dernière, je suis ici, donc si je veux récupérer la première pierre, je dois me rendre... Là...

J'avais encore du mal à m'orienter. Mais j'avais placé plusieurs petits croix, sur les différents lieux où je devais me rendre. Pour le moment, je ne l'avais qu'avec les pierres précieuses liées à la topaze.

— La première pierre que je dois récupérer est l'ambre.

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L' Ambre, une pierre permettant la confiance en soi, la purification de l'énergie et l'épanouissement, généralement lié à la joie de vivre. C'est une pierre mystique existant depuis la préhistoire, dit - on. Et est la 8ème pierre offert à Calypso.

Comme chaque une des pierres, offerte à Calypso, on ne sait pas beaucoup de chose sur elle. On sait que la personne ayant offert à Calypso cette pierre serait un roi, venu d'un autre pays. Il aurait mis des jours, voire des années, pour trouver cette pierre, voulant offrir à sa prétendante une pierre aussi belle, riche de couleur et précieuse que pouvait être l'or.

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J'ai lourdement soupiré, quand j'ai pu constater la distance me séparant de cette pierre, avant de ranger, précautionneusement, la carte dans mon petit sac. Bizarrement, un grand vent s'est fait entendre, faisant danser mes cheveux, comme pour me guider, et marcher devant moi. Je continuais, pas à pas, à m'avancer vers cette lumière, m'aidant quitter cette forêt. Mais ma respiration commença à s'accélérer, comme si je perdais mon souffle. J'avais chaud. Je ne me sentais pas bien. Je venais de comprendre, que je m'en approchais, je n'ai plus qu'à quelques pas de cette mer... Cette mer maudite.

Je n'avais toujours pas trouver la fameuse baies de fantômias, j'avais bien demandé au village si quelqu'un en avant déjà entendu parler, mais tout le monde m'avait répondu par la négation, à part une petite vieille femme, m'expliquant que ces baies ne se trouvent qu'au bord de la mer de Topaze, d'où le fait que personne, ou rare personne, était au courant de leur existence.

Je pouvais à tout moment tomber à genoux, impossible de continuer à cause de cet air si toxique pour mes poumons et si brûlante. Les mots, décrivant ce lieu, n'avaient pas été choisi au hasard.