𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 14 - 𝐽𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑟𝑒𝑐𝑢𝑝𝑒𝑟𝑒𝑟𝑎𝑖 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 !

Ma tête tournait et me faisait horriblement mal. Je me suis retrouvée, sous des draps, et sur une sorte de matelas. Mais où suis - je encore ? J'ai posé ma main, sur le haut de ma tête, pour tenter de me souvenir, mais rien à faire, c'était véritablement le net absolu, seul une image me restait gravée dans la tête, l'instant où j'ai perdu connaissance dans cette grotte et que quelqu'un avait l'air de s'approcher de moi. Et cette voix... Celle de ce mystérieux voleur masqué.

Il se croit se donner un genre à porter un masque ? Il pense encore que les gens masqués, comme dans les contes, leur donner un côté plus mystérieux ? Beurk. C'est un voleur, et je ne dois même pas le connaître, le masque sert à quoi, à jouer au super voleur ? Lui manquait plus que la cape et le chapeau.

Mais... Attends !

J'ai rabat les draps contre moi, puis tourna rapidement la tête de droite à gauche. Où suis - je !?

— On dirait que vous êtes réveillée.

Comme pour réflexe, mon regard a balayé la pièce pour se poser sur une personne. Un petit plateau en main avec une sorte de verre d'eau. Je le reconnais, il était dans le village où j'ai pu trouver la seconde pierre que je recherchais.

— On peut dire que vous avez de la chance dans votre malheur, posa - t - il le plateau à côté de moi, une bonne étoile doit vous protéger, versa - t - il quelque chose dans le verre d'eau.

Il avait beau me le tendre, comme pour m'inciter à la boire. J'ai longuement regardé le verre, le contenu surtout, mais je n'arrivais pas à me convaincre que je devais l'accepter. En même temps, qui me dit que ce n'est pas un piège, peut - être est - ce du poison ? J'ai déjà failli mourir ainsi face à Anya. Même si je ne l'ai pas vu m'empoisonner directement, elle a quand même tenté.

— Ce n'est rien d'autre qu'un remède à base de plante médicinale. Ma femme est apothicaire. Je peux comprendre que vous aillez peur que cela soit empoisonner, si j'étais à votre place, je penserais la même chose, surtout si je ne connais même pas cette personne, reposa - t - il le verre, mais vous m'avez l'air dans un mauvais état, vous avez respirer plusieurs particules de la Mer de Topaze, les toxines ont déjà dû rejoindre vos poumons, prendre ce remède ne pourra que vous aidez à les éliminer et les tuer. Vous ne ressentez peut - être rien pour le moment, mais-

— Je pense qu'elle a parfaitement compris Simon, lui coupa une femme la parole.

— Je ne fais que lui expliquer Maria. Être doux, compréhensible, patient et bien expliquer le problème au client, ou dans ton cas les patients, ne peut leur permettre qu'à te faire confiance, non ? lui demanda - t - il un sourire sur les lèvres.

— Pff, du moment qu'elle prend le remède, nullement besoin de lui expliquer à quoi cela va lui servir. J'ai arrêté depuis bien longtemps à créer du poison, se tourna - t - il fièrement vers une autre pièce, alors elle n'a pas de soucis à se faire à ce sujet.

J'assistais à une vraie scène de ménage. Je ne savais pas quoi répondre, dire, ou pire, je ne savais pas où me placer, mais ils avaient réussi à me faire arracher un petit rire.

— Qu'elle le prenne ou non, ça m'est bien égal. Je l'ai fais, qu'elle en fasse ce qu'elle souhaite.

Puis elle sortit de la pièce.

— Elle a... Un sacré caractère.

— Mais nos clients ne peuvent que leur faire confiance avec autant d'assurance, rigola - t - il.

Je lui ai rendu son sourire avant de prendre le verre, et le boire d'une traite sans rechigner. Et aussi bizarre que cela puisse l'être, j'avais l'impression de respirer pour la première fois depuis longtemps.

— Vous devriez rester quelques jours ici, reprit - il le plateau, le temps de vous reposer un peu, puis posa - t - il sa main sur mon front, vous n'avez plus de fièvre, c'est déjà bon signe. Reposez - vous un peu.