𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 13 - 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑟𝑎𝑖𝑠 - 𝑗𝑒 𝑟𝑒𝑎𝑙𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑚𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑢ℎ𝑎𝑖𝑡 ?

— Magnifique .

Je n'ai même pas eu le temps de comprendre que la topaze avait déjà été volé, sous mes yeux. Qu'est - ce qui vient de se passer ? Je me suis tournée, mais rien, il n'y avait personne. J'étais seule, enfin, c'est ce que je pensais.

J'ai levé les yeux, pour remarquer quelqu'un, assis sur une masse de pierre accroché au sommet de la grotte. J'avais du mal à le distinguer à cause de la noirceur de cet espace.

— Espèce de voleur, chuchoté - je un regard noir.

— Un voleur ? Voilà une drôle expression, descendit - il de son perchoir, disons plutôt que j'ai saisi une bonne occasion de vous emprunter quelque chose.

Mais c'est qu'il se fiche de moi en plus !?

Il avait l'air, d'essayer, de se cacher de moi. Il n'osait s'approcher, il restait à l'abri de mon regard, dans les zones sombres de la grotte. Je n'arrivais qu'à entrevoir son sourire, rien de plus.

— Ah... soupiré - je.

— Te suivre n'a vraiment pas été une partie de plaisir.

Sa voix avait l'air de s'éloigner, petit à petit. Il avait l'air surtout de s'amuser de la situation, se moquant ouvertement de moi, me tournant au tour. J'en avais cette impression à cause du ton, de la portée et du son de sa voix.

— J'ai même cru un moment que tu allais mourir. Mais on dirait que tu es portée par une bonne étoile.

Une bonne étoile ? Mes yeux se sont écarquilles, à la prononciation de cette phrase. Et si c'était...

J'ai tourné les yeux, avec méfiance, le cherchant. Puis, finalement, mes yeux se tournèrent vers l'autel où était posé la topaze. Un homme y était assis, contemplant la pierre, la faisant danser entre ses doigts. Son visage était masqué, impossible de savoir qui y était cacher derrière.

— Dire que ce jour-là j'aurai pu récupérer l'Ambre... Mais tu es passé juste devant moi.

L'ambre ?... Des gouttes de sueurs se sont dessinait sur mon front, je me suis mise à trembler, j'exprimais de la peur, j'en étais sûre. Les images de cette scène me sont tout de suite revenu à l'esprit. Cette personne n'était pas mon sauveur, non, c'était...

Je me suis mise à reculer, de crainte qu'il me fasse du mal. Il avait récupérer la topaze, je lui avais servi de pion, rien de plus, s'il voulait me tuer maintenant, il en avait la possibilité, je ne lui servait plus à rien.

— Oh, oh, on dirait que tu as peur, tourna - t - il le regard, du coin de l'œil, vers moi.

J'ai trébucher, sur une pierre, me retrouvant au sol. Je n'exprimais pas vraiment de la peur, non, en fait, ce n'était rien d'autre que de la crainte, la crainte de mourir ici, dans ce lieu.

Je l'ai entendu ricané, avant de descendre de son "trône", s'approchant à pas de loup vers moi. J'essayais de me convaincre que je devais me relever, m'enfuir, mais je n'y arrivais pas, mon corps refusait de bouger.